ONG française de solidarité internationale
Pompiers de l’urgence internationale (PUI) est une association humanitaire française certifiée par l’organisation des Nations Unies (ONU) qui porte secours et assistance aux pays victimes de catastrophes naturelles ou humanitaires.
Lors d’un déploiement d’urgence, PUI c’est :
une équipe de 40 sauveteurs en complète autonomie pour 10 jours.
une aptitude à activer le 1er poste de coordination ONU sur site.
des spécialistes du sauvetage déblaiement et de la logistique.
plus de 5 tonnes de matériels spécialisés.
4 chiens de recherche spécialisés dans la localisation des victimes ensevelies.
une capacité d’expertise des bâtiments effondrés.
une structure de triage et de soins des blessés.
4 drones pour explorer les zones difficiles d’accès et pour cartographier.
- 2 unités de production d’eau potable.
« Si le bénévolat n’est pas payé, ce n’est pas parce qu’il ne vaut rien, mais parce qu’il n’a pas de prix »
Secours d’urgence
Interventions d’urgence par des experts du sauvetage déblaiement, des équipes cynotechniques, des experts bâtimentaires, du sauvetage sur corde, des risques technologiques ainsi que des télépilotes de drones.
Médical
Prise en charge médicale par une équipe de médecins, infirmiers/-ières pour s’occuper des victimes piégées, incarcérées, blessées, avec des gestes précis et adaptés à chaque situation jusqu’à l’évacuation au poste médical avancé.
Eau potable
Production et distribution d’eau potable afin de potabiliser les eaux douces dans les situations d’urgence sanitaire, facteur crucial pour la survie des populations durant une catastrophe.
Prévention
Formation de formateurs et d’intervenants dans les domaines de compétence des acteurs de la sécurité civile et élaboration de projets dans le domaine de la prévention des catastrophes naturelles.
De la réponse aux catastrophes à la « culture du risque »
Les catastrophes récentes, récurrentes, nous rappellent chaque jour combien les populations du monde sont vulnérables aux risques naturels : des risques « majeurs » dus à des phénomènes climatiques extrêmes et dangereux, et des risques « nouveaux » de par leur ampleur et leur montée en puissance. Cyclones, séismes, tsunamis, inondations, mouvements de terrain, éruptions volcaniques — autant d’aléas, ergo de catastrophes difficiles à endiguer, d’autant qu’elles s’enchaînent, les unes après les autres, causant moult victimes. Or la pauvreté demeure le fil rouge de la vulnérabilité aux risques naturels.
Ainsi, au fil des années, les missions d’urgence de Pompiers de l’urgence internationale se multiplient afin de porter secours aux populations affectées : Pakistan, Indonésie, Haïti, Madagascar, Philippines, Népal, Équateur, Antilles françaises…. Des missions qui parfois se prolongent, une fois l’urgence enrayée, pour un soutien à caractère plutôt sanitaire, médical, et/ou logistique, bref « au-delà des décombres », pour reprendre la formule INSARAG.
Pour autant, ces missions médiatisées ne sont que la partie la plus visible de notre activité opérationnelle, qui inclut aussi des missions « silencieuses », même si l’urgence existe là aussi. C’est le cas notamment à Djibouti : une urgence humanitaire et sanitaire due à des flux migratoires devenus incontrôlables, et qui touchent aujourd’hui un septième de l’humanité…
Par ailleurs, si les prérogatives de notre homologation INSARAG nous habilitent à intervenir suite à des catastrophes internationales majeures, notre esprit d’entraide, de solidarité et de responsabilité collective nous amène aussi, de plus en plus, à intervenir en amont pour « prévenir » et non pas seulement « guérir ».